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le 16 mai 2012
Désormais
le Mali se partage géographiquement entre le « Nord »
aux mains des rebelles et le « Sud »
où
se trouve la capitale Bamako
ou le gouvernement se cherche. Nous avons des amis dans les deux
zones. La limite passe par la ville de Douentza
à
mi-chemin de la route goudronnée entre Gao
et
Mopti.
La
poste, les banques ne fonctionnent plus au Nord et mal au Sud .
Nos amis sont très sensibles que l'on puisse les encourager à tenir
bon en attendant des jours meilleurs, par Internet mais surtout par
téléphone : le mobile opère des miracles dans le Sahel.
1°/
au Nord,
le 15 mai un ami éleveur qui a du se réfugier au « Sud »
à 200km de sa petite exploitation agricole, nous fait savoir que les
bergers ont emmené le troupeau dans la brousse ; mais l'herbe
est rare et une vache est déjà morte. Voici quelques semaines, on
se demandait comment lui procurer un tracteur. A Boni,
les écoles sont fermées ; toutes les autorités
administratives sont parties. L'aide caritative commencerait à
arriver : pour l'instant la famine ne règne pas.
A
Gao,
le 14 mai a vu la première manifestation populaire contre les
islamistes qui avaient interdit aux jeunes de ...jouer au football et
de regarder la télévision.
2°/
au Sud,
les écoles sont ouvertes à Sévaré.
Au Pays
dogon,
la situation semble calme dans les villages . A Bamako,les
écoles sont ouvertes mais il y a des fermetures ponctuelles. Mais
le 1er mai, au téléphone on entendait les rafales d'arme dans la
rue.
Nous
battons le rappel auprès
de tous nos adhérents mais aussi de ceux qui partagent notre
démarche pour que
les dons augmentent. Lorsque
la situation sera meilleure, il nous faudra aider nos amis à
reconstruire.